A decouvrir
Les tresors du rougier

Nos trésors se cachent dans le Rougier.
Pour les découvrir, il faut les aimer et les respecter.
Ce ne sont pas des bijoux, ni des diamants, c’est encore mieux !
Regardez nos paysages, on dirait un tableau coloré avec du rouge coquelicot dans un soleil couchant;
Laissez-vous plonger dans les eaux claires du Dourdou, bleues comme le ciel d’été, pour vous y amuser, y pêcher, s’y baigner ;
Fermez les yeux et laissez-vous porter par le chant des cigales, les cris des rapaces, les discussions des grenouilles, le glou-glou du Dourdou et le sifflement du vent dans les arbres ;
Goûtez à nos mûres, nos figues, nos raisins, nos coings, vrais cadeaux du Rougier ;
Et sentez cette magnifique odeur de thym et de chèvrefeuille qui parfument nos montagnettes !
Ces beaux trésors, le Rougier nous les offre, sachons les préserver et les protéger !
Les élèves de l’Ecole du Rougier
Septembre 2013
carabistouilles.over-blog.net
Pour les découvrir, il faut les aimer et les respecter.
Ce ne sont pas des bijoux, ni des diamants, c’est encore mieux !
Regardez nos paysages, on dirait un tableau coloré avec du rouge coquelicot dans un soleil couchant;
Laissez-vous plonger dans les eaux claires du Dourdou, bleues comme le ciel d’été, pour vous y amuser, y pêcher, s’y baigner ;
Fermez les yeux et laissez-vous porter par le chant des cigales, les cris des rapaces, les discussions des grenouilles, le glou-glou du Dourdou et le sifflement du vent dans les arbres ;
Goûtez à nos mûres, nos figues, nos raisins, nos coings, vrais cadeaux du Rougier ;
Et sentez cette magnifique odeur de thym et de chèvrefeuille qui parfument nos montagnettes !
Ces beaux trésors, le Rougier nous les offre, sachons les préserver et les protéger !
Les élèves de l’Ecole du Rougier
Septembre 2013
carabistouilles.over-blog.net
L'Eau des Rougiers

DES MURETS ERIGES POUR LUTTER CONTRE LA SECHERESSE
« Le Dourdou est si bas qu’on pourrait presque voir le dos des poissons ». On rirait de cette galéjade si la réalité d’un étiage dramatique ne sautait aux yeux à la vue du cours d’eau qui traverse le Rougier. Tout le Camarésien est en train de se rider et de se lézarder sous les coups de boutoir d’une sécheresse qui n’en finit plus de brûler ses terres en proie à l’aridité estivale.
Dans le coin, on a bien sûr l’habitude de ces périodes de disette pluviale qui nous rappellent que sans eau, la nature est peu de chose. Sur ce sol ingrat composé de grès d’argile et de schiste, l’homme a toujours économisé et géré l’élément liquide de façon optimale que ce soit pour les cultures , le bétail ou pour lui même. Les nombreux canaux d’irrigation qui sillonnent le paysage en sont un des témoignages les plus patents. Les citernes de récupération d’eau de pluie, magnifiques réservoirs souterrains, sont présentes un peu partout dans les villages même si elles ne sont guère utilisées. Mares et puits sont laissés à l’abandon.
Quant aux sources, peu nombreuses elles peinent en plein coeur de l’été et certaines menacent parfois de tarir.
Depuis quelques décennies, les retenues collinaires ont permis aux agriculteurs de trouver la parade au déficit en eau. Cette pénurie n’est pas nouvelle et jadis, dans quelques endroits du Rougier, les hommes avaient bâti des murets dans le creux de ces petits ravins de schiste que l’on a appelé parfois des « Colorados en miniature ».
Le but était de retenir la terre et les alluvions qui s’écoulaient lors des orages. Dans certains cas, deux à trois mètres de terre permettaient la culture d ’arbres au milieu de nulle part. Ainsi on pouvait voir des figuiers, amandiers, vigne et même pêchers ou lilas résister à la sécheresse grâce à cet amas de terre et de sable qui jouait un rôle d’éponge grâce aux rares pluies estivales.
Mais ces parades dérisoires ne sauraient endiguer les effets du réchauffement climatique.
Il faut simplement espérer qu’un jour, le Dourdou ne se transforme pas en un reg marocain et le Rougier en désert.
Octobre 2011
Jean Michel MOULS
« Le Dourdou est si bas qu’on pourrait presque voir le dos des poissons ». On rirait de cette galéjade si la réalité d’un étiage dramatique ne sautait aux yeux à la vue du cours d’eau qui traverse le Rougier. Tout le Camarésien est en train de se rider et de se lézarder sous les coups de boutoir d’une sécheresse qui n’en finit plus de brûler ses terres en proie à l’aridité estivale.
Dans le coin, on a bien sûr l’habitude de ces périodes de disette pluviale qui nous rappellent que sans eau, la nature est peu de chose. Sur ce sol ingrat composé de grès d’argile et de schiste, l’homme a toujours économisé et géré l’élément liquide de façon optimale que ce soit pour les cultures , le bétail ou pour lui même. Les nombreux canaux d’irrigation qui sillonnent le paysage en sont un des témoignages les plus patents. Les citernes de récupération d’eau de pluie, magnifiques réservoirs souterrains, sont présentes un peu partout dans les villages même si elles ne sont guère utilisées. Mares et puits sont laissés à l’abandon.
Quant aux sources, peu nombreuses elles peinent en plein coeur de l’été et certaines menacent parfois de tarir.
Depuis quelques décennies, les retenues collinaires ont permis aux agriculteurs de trouver la parade au déficit en eau. Cette pénurie n’est pas nouvelle et jadis, dans quelques endroits du Rougier, les hommes avaient bâti des murets dans le creux de ces petits ravins de schiste que l’on a appelé parfois des « Colorados en miniature ».
Le but était de retenir la terre et les alluvions qui s’écoulaient lors des orages. Dans certains cas, deux à trois mètres de terre permettaient la culture d ’arbres au milieu de nulle part. Ainsi on pouvait voir des figuiers, amandiers, vigne et même pêchers ou lilas résister à la sécheresse grâce à cet amas de terre et de sable qui jouait un rôle d’éponge grâce aux rares pluies estivales.
Mais ces parades dérisoires ne sauraient endiguer les effets du réchauffement climatique.
Il faut simplement espérer qu’un jour, le Dourdou ne se transforme pas en un reg marocain et le Rougier en désert.
Octobre 2011
Jean Michel MOULS
Le Dourdou

Notre Dourdou prend sa source dans le département de l’Hérault sur les monts de l’Espinouse à 1050m d’altitude. Il devient affluent du Tarn puis sous-affluent de la Garonne.
D’une longueur de 86.8 km, il est profondément marqué par le régime méditerranéen.
Touché par ce que nous appelons les épisodes cévenols, il connaît des crues torrentielles extrêmement violentes et rapides.
Son débit moyen peut varier de 3 m3 /seconde en août à 21 m3 /seconde en avril. Son débit grimpe à 650 m3 /seconde comme pour la crue du 27 septembre 1992 ou encore celle de 1982. Ce jour-là, le pont de Rayssac disparaissait et celui de Montlaur était sérieusement endommagé. Sa fermeture fut programmée pendant plusieurs mois afin de procéder aux travaux de restauration
D’une longueur de 86.8 km, il est profondément marqué par le régime méditerranéen.
Touché par ce que nous appelons les épisodes cévenols, il connaît des crues torrentielles extrêmement violentes et rapides.
Son débit moyen peut varier de 3 m3 /seconde en août à 21 m3 /seconde en avril. Son débit grimpe à 650 m3 /seconde comme pour la crue du 27 septembre 1992 ou encore celle de 1982. Ce jour-là, le pont de Rayssac disparaissait et celui de Montlaur était sérieusement endommagé. Sa fermeture fut programmée pendant plusieurs mois afin de procéder aux travaux de restauration
De nombreuses années marquent l’histoire des débordements : 1923, 1930, 1953, 1982, 1992, 1995, 7 fois en 1996... etc.
Alors que depuis 1900 on ne compte plus de victimes dues aux crues du Dourdou, l’histoire de cette rivière est émaillée d’effroyables épisodes dont les procès-verbaux éclairent sur les événements de l’époque.
« A Montlaur, au bord de la rivière, au tènement des Corbatières, a été trouvé ce 23 octobre 1779, le corps d’un homme tout nud, âgé d’environ trente ans, sa taille d’environ 4 pieds et 6 pouces, les yeux, sourcils et cheveux noirs, la bouche large, le visage rond, le nais plat et écrasé, le cou et ses autres membres bien proportionnés. Personne ne reconnaissant l’individu, pas même des gens du Pont de Camarès cherchant en aval des disparus, cette noyade a été considérée comme une conséquence du grand débordement et crue d’eau de la rivière arrivés dans la nuit du 20 au 21 dudit mois. Plusieurs maisons avaient été détruites audit Camarès, à Brusque et aux environs et plusieurs personnes y avaient péri. Comme on voyait aisément que ledit homme s’était noyé puisqu’on ne découvrait sur son corps aucun coup de fusil, ni de couteau, ni d’épée, n’ayant qu’une jambe cassée et deux petites meurtrissures au visage, et comme on nous a assuré que les gens qui s’étaient noyés étaient chrétiens catholiques, nous nous sommes déterminés à lui accorder la sépulture chrétienne dans le cimetière de Montlaur ».
Alors que depuis 1900 on ne compte plus de victimes dues aux crues du Dourdou, l’histoire de cette rivière est émaillée d’effroyables épisodes dont les procès-verbaux éclairent sur les événements de l’époque.
« A Montlaur, au bord de la rivière, au tènement des Corbatières, a été trouvé ce 23 octobre 1779, le corps d’un homme tout nud, âgé d’environ trente ans, sa taille d’environ 4 pieds et 6 pouces, les yeux, sourcils et cheveux noirs, la bouche large, le visage rond, le nais plat et écrasé, le cou et ses autres membres bien proportionnés. Personne ne reconnaissant l’individu, pas même des gens du Pont de Camarès cherchant en aval des disparus, cette noyade a été considérée comme une conséquence du grand débordement et crue d’eau de la rivière arrivés dans la nuit du 20 au 21 dudit mois. Plusieurs maisons avaient été détruites audit Camarès, à Brusque et aux environs et plusieurs personnes y avaient péri. Comme on voyait aisément que ledit homme s’était noyé puisqu’on ne découvrait sur son corps aucun coup de fusil, ni de couteau, ni d’épée, n’ayant qu’une jambe cassée et deux petites meurtrissures au visage, et comme on nous a assuré que les gens qui s’étaient noyés étaient chrétiens catholiques, nous nous sommes déterminés à lui accorder la sépulture chrétienne dans le cimetière de Montlaur ».
Le jardin de l'ecole du Rougier

C’est la Mairie de Montlaur qui nous a donné ce jardin. C’était en 2011...
On a vérifié que notre jardin était un quadrilatère. Avec notre corde à 13 noeuds, nous avons vu qu’il n’y avait que quatre angles droits. Avec un décamètre nous avons mesuré les côtés.
Nous avons mis des cailloux à l’endroit où nous allons planter nos arbres: deux pommiers et deux cerisiers. Il faisait très froid !
En 2012, les fleurs ont grandi, elles ont nourri nos abeilles. Nous rangeons nos outils dans une vraie cabane de jardinier. ll y a même un épouvantail. Nos légumes ont bien poussé et nos aromatiques envahissent le jardin.
On a vérifié que notre jardin était un quadrilatère. Avec notre corde à 13 noeuds, nous avons vu qu’il n’y avait que quatre angles droits. Avec un décamètre nous avons mesuré les côtés.
Nous avons mis des cailloux à l’endroit où nous allons planter nos arbres: deux pommiers et deux cerisiers. Il faisait très froid !
En 2012, les fleurs ont grandi, elles ont nourri nos abeilles. Nous rangeons nos outils dans une vraie cabane de jardinier. ll y a même un épouvantail. Nos légumes ont bien poussé et nos aromatiques envahissent le jardin.
En 2013, notre jardin est protégé par une barrière, nous y avons construit un four de potier et nous l’avons décoré avec des totems.
Notre jardin, c’est notre copain, il a maintenant trois ans, et on l’aime bien ! Maintenant, nous pouvons même y goûter car il y a une grande table en pierre avec des bancs. Les Carabistouilles Septembre 2013 carabistouilles.over-blog.net |
Le rucher de l'ecole du rougier
Rien n’est plus beau qu’une nuée d’abeilles.
Quand il nous emmenait avec lui, Dans son royaume où il trônait une reine, Mère de milliers et de milliers d’abeilles. Dans les ruches, on entend le ballet Des ouvrières qui travaillent, travaillent A faire la royale gelée, Vaille que vaille, vaille que vaille. Notre ami Bernard nous a dit, Rien n’est plus doux dans les choses éternelles Rien n’est plus doux que le parfum du miel. Sans leur faire mal, sans leur faire mal, Recueillir tout le miel amassé, Vaille que vaille, vaille que vaille. Notre ami Bernard nous a dit, Un jour, petit, tu t’occuperas d’elles Ce sera toi, le roi de mes abeilles. Si tu y mets patience et minutie Si tu y mets beaucoup d’amour aussi Alors petit, quand tu seras grand Je te confierai les clés du royaume. Les Carabistouilles Mai 2012 carabistouilles.over-blog.net |
Les jardins du dourdou
LUNE CROISSANTE LUNE DECROISSANTE
Pour vous y retrouver l’astuce est simple : Imaginez un trait vertical qui rejoindrait les 2 cornes du croissant : - si vous dessinez un d, il s’agit du dernier quartier (lune décroissante) - si vous dessinez un p, il s’agit du premier quartier (lune croissante) Lorsque la lune est ascendante, la sève des plantes montent vers les branches. Les végétaux sont plus résistants aux maladies. Ces jours-là sont donc profitables à tout ce qui se passe au dessus du sol : greffes, semis, pousses des branches etc... De la même façon, les fleurs cueillies pour confectionner des bouquets tiennent plus longtemps en vase. A l’inverse, lorsque la lune est descendante, la sève regagne les racines. La période est donc propice à ce qui se passe sous la terre : plantation, repiquage, enracinement des boutures etc... Le parfum, la couleur, la saveur sont exacerbés. C’est le moment pour cueillir les légumes ou les fruits à consommer ou à transformer |
DES JOURS A NE RIEN FAIRE
Chaque mois, on compte environ 4 jours où il est recommandé au jardinier de ne rien faire. Ce sont les jours où la terre et la lune sont les plus proches (périgée), sont les plus éloignés (apogée),et ceux où l’orbite qui décrit la terre autour du soleil coupe celle de la lune (noeuds lunaires). Lorsque la lune est ascendante, la sève des plantes montent vers les branches. |
Programme coeur de village
L’impulsion de la commune, l’affaire de tous, l’action de chacun. C’est sûrement ce qui illustre le mieux la démarche de restauration du village de Montlaur.
« Valoriser le patrimoine sans faire d’éclat »: ainsi Francis Castan, maire de Montlaur résume-t-il le programme « Coeur de village » adopté avec le C.A.U.E (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement), lancé et financé par le Conseil Général de l’Aveyron.
Associé dès 1996 au diagnostic architectural, chaque habitant a pu s’exprimer sur sa perception du village de Montlaur, sur l’affectation et l’aménagement des espaces publics.
L’initiative de la collectivité, qui s’inscrit au moins sur une décennie, l’investissement de chaque propriétaire, la motivation et le professionnalisme des employés de Mairie sont à l’origine du résultat que chacun peut partager aujourd’hui.
L’exemplarité de cette démarche a été distinguée par le Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les Constructions Publiques du Ministère de l’Ecologie du Développement et de l’Aménagement Durable (CERTU). Cette réalisation fait l'objet d'un dossier complet dans un ouvrage du CERTU : « Comprendre l’espace public pour mieux programmer son aménagement » (édition juin 2007).
Page internet : Habitat et environnement Montlaur 12
« Valoriser le patrimoine sans faire d’éclat »: ainsi Francis Castan, maire de Montlaur résume-t-il le programme « Coeur de village » adopté avec le C.A.U.E (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement), lancé et financé par le Conseil Général de l’Aveyron.
Associé dès 1996 au diagnostic architectural, chaque habitant a pu s’exprimer sur sa perception du village de Montlaur, sur l’affectation et l’aménagement des espaces publics.
L’initiative de la collectivité, qui s’inscrit au moins sur une décennie, l’investissement de chaque propriétaire, la motivation et le professionnalisme des employés de Mairie sont à l’origine du résultat que chacun peut partager aujourd’hui.
L’exemplarité de cette démarche a été distinguée par le Centre d’Etudes sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les Constructions Publiques du Ministère de l’Ecologie du Développement et de l’Aménagement Durable (CERTU). Cette réalisation fait l'objet d'un dossier complet dans un ouvrage du CERTU : « Comprendre l’espace public pour mieux programmer son aménagement » (édition juin 2007).
Page internet : Habitat et environnement Montlaur 12

« Parfois, on n’a pas cru à la beauté de notre pays »
D’une phrase, André Gavalda dit tout ou presque. Il habite sur la place de la mairie à Montlaur. « Parfois dit-il, on n’a pas cru à la beauté de notre pays ». Le village a changé, constate-t-il en faisant admirer le dallage disposé en forme de feuille autour de la rigole d’évacuation de l’eau devant chez lui. « C’est agréable, poursuit-il, d’habiter dans un village propre et qui vit. Je pose des questions aux estivants : ils disent que d’une année à l’autre, il y a du nouveau ».
André Gavalda a restauré plusieurs maisons. « Vous voyez, la porte tout en chêne, un crépi clair et lumineux, tout en n’en jetant pas, le fer forgé du balcon... On est content. » Il n’est pas le seul à s’être lancé dans la réhabilitation de son patrimoine. « Cette opération Coeur de village, ça a créé un sursaut, une impulsion ». Lui, Mr Gavalda, il en est fier.
D’une phrase, André Gavalda dit tout ou presque. Il habite sur la place de la mairie à Montlaur. « Parfois dit-il, on n’a pas cru à la beauté de notre pays ». Le village a changé, constate-t-il en faisant admirer le dallage disposé en forme de feuille autour de la rigole d’évacuation de l’eau devant chez lui. « C’est agréable, poursuit-il, d’habiter dans un village propre et qui vit. Je pose des questions aux estivants : ils disent que d’une année à l’autre, il y a du nouveau ».
André Gavalda a restauré plusieurs maisons. « Vous voyez, la porte tout en chêne, un crépi clair et lumineux, tout en n’en jetant pas, le fer forgé du balcon... On est content. » Il n’est pas le seul à s’être lancé dans la réhabilitation de son patrimoine. « Cette opération Coeur de village, ça a créé un sursaut, une impulsion ». Lui, Mr Gavalda, il en est fier.
ROQUEFORT

L'OR BLANC DES ROUGIERS
Une mosaique de sols contrastés, des causses du Larzac aux monts de Lacaune, d’une beauté sévère, forme le terroir où l’on produit le fromage de Roquefort.
Fruit d’un travail de sélection commencé au milieu du 19 ème siècle, et toujours actif, la race de brebis Lacaune est devenue l’unique productrice du lait destiné au fromage de Roquefort. On la retrouve ici, dans ces terres rouges, et cette race a su s’imposer comme l’une des meilleures races laitières du monde.
Pendant 180 jours que dure en moyenne la traite, une brebis produit environ 220 litres de lait. Si ce chiffre semble imposant, il convient toutefois de le relativiser en le rapportant aux volumes de la vache laitière. En effet, il faut rassembler trente brebis pour produire la même quantité de lait qu’une vache seule . Une brebis permet de fabriquer 40 kilos de Roquefort sur l’année.
Subtil mélange de tradition et d’innovations incessantes la conduite du troupeau obéit à des rythmes précis où se mêlent l’héritage de l’histoire et les exigences d’une économie moderne.
Comment parler de troupeaux sans évoquer les deux acteurs qui de tout temps lui ont été indissociables :Le Berger, le chien et le troupeau représentent une trilogie ancrée dans la tradition mais qui conserve sa place aujourd’hui dans un monde de modernité.
Né dans un site extraordinaire où se mêlent les hasards de la géologie, la formidable adaptation d’une race de brebis et la passion des hommes, le Roquefort s’impose depuis des siècles.
Alors que dès 1407 des lettres de Charles VI, roi de France, donnent à la commune le droit d’élire les consuls et justifient cette mesure par la nécessité du commerce local , c’est en 1782 que les encyclopédistes Diderot et D’Alembert lui décernent le titre de roi des fromages. Par la suite, Roquefort est le premier fromage reconnu par la loi du 26 juillet 1925 sur l ’Appellation d’Origine.
Une mosaique de sols contrastés, des causses du Larzac aux monts de Lacaune, d’une beauté sévère, forme le terroir où l’on produit le fromage de Roquefort.
Fruit d’un travail de sélection commencé au milieu du 19 ème siècle, et toujours actif, la race de brebis Lacaune est devenue l’unique productrice du lait destiné au fromage de Roquefort. On la retrouve ici, dans ces terres rouges, et cette race a su s’imposer comme l’une des meilleures races laitières du monde.
Pendant 180 jours que dure en moyenne la traite, une brebis produit environ 220 litres de lait. Si ce chiffre semble imposant, il convient toutefois de le relativiser en le rapportant aux volumes de la vache laitière. En effet, il faut rassembler trente brebis pour produire la même quantité de lait qu’une vache seule . Une brebis permet de fabriquer 40 kilos de Roquefort sur l’année.
Subtil mélange de tradition et d’innovations incessantes la conduite du troupeau obéit à des rythmes précis où se mêlent l’héritage de l’histoire et les exigences d’une économie moderne.
Comment parler de troupeaux sans évoquer les deux acteurs qui de tout temps lui ont été indissociables :Le Berger, le chien et le troupeau représentent une trilogie ancrée dans la tradition mais qui conserve sa place aujourd’hui dans un monde de modernité.
Né dans un site extraordinaire où se mêlent les hasards de la géologie, la formidable adaptation d’une race de brebis et la passion des hommes, le Roquefort s’impose depuis des siècles.
Alors que dès 1407 des lettres de Charles VI, roi de France, donnent à la commune le droit d’élire les consuls et justifient cette mesure par la nécessité du commerce local , c’est en 1782 que les encyclopédistes Diderot et D’Alembert lui décernent le titre de roi des fromages. Par la suite, Roquefort est le premier fromage reconnu par la loi du 26 juillet 1925 sur l ’Appellation d’Origine.
Berceau du Roquefort La Pastourelle, Montlaur accueille les Fromageries Occitanes qui, en s’appuyant sur un système coopératif innovant, mais parfois dérangeant, y développe son unité de production. Une quarantaine d’emplois y produisent ce fabuleux fromage qui, appellation oblige, est toujours affiné, au moins 3 mois, en cave dans le village de Roquefort. La filière économique s’étend ainsi de l’agriculteur producteur de lait, depuis le fournisseur en produits ou matériels agricoles, en passant par la recherche, le contrôle, la fabrication, l’affinage, la conservation, le conditionnement, le transport et la distribution.
Cette économie essentielle et ses multiples emplois directs et induits ont façonné la destinée de cette terre.
Ne quittez pas notre Rougier sans découvrir l’univers des producteurs dans leur bergerie, où ils se feront un plaisir de vous accueillir pour partager leur passion.
Vous terminerez enfin votre périple par une visite des Caves dans le village de Roquefort.
www.roquefortlapastourelle.fr
Cette économie essentielle et ses multiples emplois directs et induits ont façonné la destinée de cette terre.
Ne quittez pas notre Rougier sans découvrir l’univers des producteurs dans leur bergerie, où ils se feront un plaisir de vous accueillir pour partager leur passion.
Vous terminerez enfin votre périple par une visite des Caves dans le village de Roquefort.
www.roquefortlapastourelle.fr
Si l'on ne fait qu'un pas après l'autre, la multitude des pas dirigés vers le même but finit toujours par conduire très loin et quelquefois très haut surtout, si l'on a la pieuse pensée de conserver solidement collée à ses chaussures la bonne terre de chez nous pétrie de robuste bon sens et d'obstination.
- Charles PEGUY - |
espace naturel sensible "le rougier de montlaur"
Lo Rogièr de Montlaur
Bienvenue sur l'Espace Naturel Sensible de Montlaur
Située au coeur du plus grand Rougier de France, la commune de Montlaur se trouve sur une plaine de 400 m d'altitude en moyenne. Au carrefour des différentes régions biogéographiques, elle subit une influence climatique méditerranéenne et atlantique qui lui confère des températures moyennes assez douces et des vents secs et chauds. Le réseau hydraulique est très développé autour de la commune et c'est certainement un des facteurs que en a fait une région d'élevage et de culture. Ce contexte particulier est à l'origine d'une diversité d'habitats et donc d'espèces parfois unique en Aveyron qui font de Montlaur un site à fort intérêt patrimonial. |
Et si on commençait de suite ?
Avant de vous aventurer dans le Rougier, nous vous invitons à découvrir la faune du bâti. En effet, il est parfois inutile d'aller très loin pour observer la nature. L'hirondelle rustique (l'Ironda comuna), reconnaissable à sa longue queue fourchue et sa gorge rouge foncée, niche par exemple dans les granges (palhièrs), les bergeries (jaças) et étables (estables). Sa cousine l'Hirondelle de fenêtre (l'Ironda de vila) qui a le ventre et le croupion blancs préfère construire son nid sous les avancées de toits. Enfin, à la nuit tombée, vous pourrez également observer le bal des chauves-souris (ratapenadas) qui sortent de leur gîte diurne pour chasser les insectes, ou écouter le concert de la Chevêche d'Athéna (la Cavèca) dont le chant ressemble à un miaulement de chat ! Attention ces espèces sont protégées.
Avant de vous aventurer dans le Rougier, nous vous invitons à découvrir la faune du bâti. En effet, il est parfois inutile d'aller très loin pour observer la nature. L'hirondelle rustique (l'Ironda comuna), reconnaissable à sa longue queue fourchue et sa gorge rouge foncée, niche par exemple dans les granges (palhièrs), les bergeries (jaças) et étables (estables). Sa cousine l'Hirondelle de fenêtre (l'Ironda de vila) qui a le ventre et le croupion blancs préfère construire son nid sous les avancées de toits. Enfin, à la nuit tombée, vous pourrez également observer le bal des chauves-souris (ratapenadas) qui sortent de leur gîte diurne pour chasser les insectes, ou écouter le concert de la Chevêche d'Athéna (la Cavèca) dont le chant ressemble à un miaulement de chat ! Attention ces espèces sont protégées.
Zoom espèce : le Petit Rhinolophe - la Ratapenada pichona de ferradura
Parmi les chauves-souris présentes sur Montlaur, vous pouvez rencontrer le Petit Rhinolophe. Petite chauve-souris au nez en forme de fer à cheval, il s'accroche tête en bas, totalement enveloppé dans ses ailes. C'est une espèce qui hiberne dans des cavités de toutes sortes : caves (tinals), grottes (baumas) ... et se regroupe l'été dans des combles d'églises (glèsas), des granges (palhièrs) ou des maisons (ostals) inhabitées !
Parmi les chauves-souris présentes sur Montlaur, vous pouvez rencontrer le Petit Rhinolophe. Petite chauve-souris au nez en forme de fer à cheval, il s'accroche tête en bas, totalement enveloppé dans ses ailes. C'est une espèce qui hiberne dans des cavités de toutes sortes : caves (tinals), grottes (baumas) ... et se regroupe l'été dans des combles d'églises (glèsas), des granges (palhièrs) ou des maisons (ostals) inhabitées !
La nature aveyronnaise vous accueille ... Respectez-la et protégez-la en adoptant une attitude responsable. Admirez les fleurs mais ne le cueillez pas.
Ne dérangez pas les animaux. Ne laissez pas de déchets après votre passage et refermez les barrières que vous ouvrez. Tenez vos chiens en laisse.
Ne dérangez pas les animaux. Ne laissez pas de déchets après votre passage et refermez les barrières que vous ouvrez. Tenez vos chiens en laisse.
Le dourdou, riviere dynamique

Au niveau de Montlaur, le Dourdou de Camarès traverse le "Rougier". Il s'écoule dans une plaine au sein de laquelle son lit tortueux, évolue et se façonne au gré des crues. Cette évolution permanente est à l'origine d'une richesse faunistique et floristique remarquable.
Une rivière en perpétuelle recherche d'un équilibre dynamique
Une rivière transporte de l'eau et des matériaux. Le débit liquide (eau) est indissociable du débit solide (matériaux) : la rivière reçoit des sédiments issus des eaux de ruissellement, en arrache à ses berges et à son lit, en dépose et en reprend selon les vitesses d'écoulement. Plus la pente et le débit liquide sont forts, plus la taille et la quantité des sédiments transportés est importante.
En fonction des caractéristiques de la vallée (pente, largeur, géologie) dans laquelle il s'écoule, le cours d'eau cherche en permanence à s'ajuster aux flux d'eau et au volume des matières solides qu'il transporte. Cet ajustement s'opère par les processus d'érosion et de dépôt. Lorsqu'il y a un équilibre entre les érosions et les dépôts, on parle d'un équilibre dynamique.
L'espace de mobilité des cours d'eau
Les phénomènes d'érosion et de dépôts façonnent le lit du cours d'eau et le font évoluer en permanence. Certains secteurs sont érodés, tandis que d'autres constituent des zones de sédimentation : la combinaison de ces deux phénomènes expliquent le déplacement du cours d'eau au sein de sa vallée. Pour maintenir ces mécanismes naturels et permettre aux rivières de jouer pleinement leurs rôles, il est indispensable de preserver une espace de mobilité au sein duquel le cours d'eau peut divaguer et méandrer.
-> la dynamique fluviale du Dourdou, rare en Aveyron, se caractérise donc par une grande mobilité et une perpétuel ajustement des formes de la rivière.
Une rivière en perpétuelle recherche d'un équilibre dynamique
Une rivière transporte de l'eau et des matériaux. Le débit liquide (eau) est indissociable du débit solide (matériaux) : la rivière reçoit des sédiments issus des eaux de ruissellement, en arrache à ses berges et à son lit, en dépose et en reprend selon les vitesses d'écoulement. Plus la pente et le débit liquide sont forts, plus la taille et la quantité des sédiments transportés est importante.
En fonction des caractéristiques de la vallée (pente, largeur, géologie) dans laquelle il s'écoule, le cours d'eau cherche en permanence à s'ajuster aux flux d'eau et au volume des matières solides qu'il transporte. Cet ajustement s'opère par les processus d'érosion et de dépôt. Lorsqu'il y a un équilibre entre les érosions et les dépôts, on parle d'un équilibre dynamique.
L'espace de mobilité des cours d'eau
Les phénomènes d'érosion et de dépôts façonnent le lit du cours d'eau et le font évoluer en permanence. Certains secteurs sont érodés, tandis que d'autres constituent des zones de sédimentation : la combinaison de ces deux phénomènes expliquent le déplacement du cours d'eau au sein de sa vallée. Pour maintenir ces mécanismes naturels et permettre aux rivières de jouer pleinement leurs rôles, il est indispensable de preserver une espace de mobilité au sein duquel le cours d'eau peut divaguer et méandrer.
-> la dynamique fluviale du Dourdou, rare en Aveyron, se caractérise donc par une grande mobilité et une perpétuel ajustement des formes de la rivière.
La morphologie des cours d'eau
Naturellement, les cours d'eau se composent d'une mosaïque de faciès d'écoulement (définis par la hauteur d'eau, la vitesse d'écoulement et le substrat) dont la diversité conditionne la richesse de la faune et de la flore. Ces différents visages que prend la rivière ne sont pas figés dans le temps ; ils dépendent de la dynamique du cours d'eau.
Naturellement, les cours d'eau se composent d'une mosaïque de faciès d'écoulement (définis par la hauteur d'eau, la vitesse d'écoulement et le substrat) dont la diversité conditionne la richesse de la faune et de la flore. Ces différents visages que prend la rivière ne sont pas figés dans le temps ; ils dépendent de la dynamique du cours d'eau.

Fondement de l'équilibre de la dynamique fluviale (d'après Lane, 1955)
La dynamique fluviale peut être présentée comme l'oscillation de l'aiguille d'une balance dont un des plateaux serait rempli d'eau (le débit liquide Q) et l'autre de sables et galets (qui symbolise les sédiments Qs).
• Si oscillation régulière : équilibre dynamique
• Si permanence d'une tendance à l'érosion ou au dépôt : tendance déséquilibre
• Si blocage d'un côté ou de l'autre : déséquilibre total
La dynamique fluviale peut être présentée comme l'oscillation de l'aiguille d'une balance dont un des plateaux serait rempli d'eau (le débit liquide Q) et l'autre de sables et galets (qui symbolise les sédiments Qs).
• Si oscillation régulière : équilibre dynamique
• Si permanence d'une tendance à l'érosion ou au dépôt : tendance déséquilibre
• Si blocage d'un côté ou de l'autre : déséquilibre total

La vandoise rostrée est une espèce endémique du sud-ouest de la France. Elle vit en bandes dans les rivières où alternent secteurs rapides et zones profondes. Elle se nourrit d'insectes et d'algues. Les adultes mesurent de 15 à 30 cm et peuvent dépasser les 40 cm. La reproduction a lieu dès que la température de l'eau atteint 10-12°C, dans les zones rapides sur fond de galets. C'est sur le Dourdou de Camarès que les plus importantes densités du département ont été observées.
Le rougier, terre riche et fragile

Présentation
Le Rougier est une formation géologique apparue il y a 250 millions d'années constituée de grès, de marnes et d'argiles. La couleur rouge de ces terres est liée à la présence d'oxyde de fer qui s'est crée par la succession de sécheresses. Ce milieu est menacé par une cause principale : l'érosion.
Côté Flore
Les argiles rouges du rougier de Montlaur sont essentiellement colonisées par des plantes occupant préférentiellement des sols acides comme le Silène nocturne, l'Helianthème tacheté ou bien encore l'Orpin gazonnant. L'existence localisée de couches de grès riches en calcaire permet l'installation d'une flore adaptée aux sols basiques. Celle-ci est particulièrement bien représentée aux environs de Verrières, avec notamment la Céphalaire blanche, la Leuzée conifère et la Stéhéline mais elle est encore plus spectaculaire sur la bordure Est du Rougier. On y trouve ainsi des plantes caractèristiques de la flore caussenarde come l'Aphyllanthe de Montpellier qui forme des touffes denses avec de belles fleurs bleues, la Stipe (ou Cheveux d'ange) avec ses plumets argentés, le Genêt d'Espagne, petit arbrisseau épineux, ou bien encore la Germandrée de Rouy dont les poils au niveau des fleurs forment un feutrage cotonneux.
Le Rougier est une formation géologique apparue il y a 250 millions d'années constituée de grès, de marnes et d'argiles. La couleur rouge de ces terres est liée à la présence d'oxyde de fer qui s'est crée par la succession de sécheresses. Ce milieu est menacé par une cause principale : l'érosion.
Côté Flore
Les argiles rouges du rougier de Montlaur sont essentiellement colonisées par des plantes occupant préférentiellement des sols acides comme le Silène nocturne, l'Helianthème tacheté ou bien encore l'Orpin gazonnant. L'existence localisée de couches de grès riches en calcaire permet l'installation d'une flore adaptée aux sols basiques. Celle-ci est particulièrement bien représentée aux environs de Verrières, avec notamment la Céphalaire blanche, la Leuzée conifère et la Stéhéline mais elle est encore plus spectaculaire sur la bordure Est du Rougier. On y trouve ainsi des plantes caractèristiques de la flore caussenarde come l'Aphyllanthe de Montpellier qui forme des touffes denses avec de belles fleurs bleues, la Stipe (ou Cheveux d'ange) avec ses plumets argentés, le Genêt d'Espagne, petit arbrisseau épineux, ou bien encore la Germandrée de Rouy dont les poils au niveau des fleurs forment un feutrage cotonneux.
Côté Faune
Pour lutter contre l'érosion et préserver cette flore riche, on retrouve sur le rougier un maillage de haie permettant de retenir l'eau et le sol. Outre ces fonctions agronomiques, les haies ont également un rôle écologique. D'une part, ce sont zones d'alimentation variées dont les fleurs vont profiter aux insectes pollinisateurs et le fruits aux oiseaux et aux mammifères. Grâce à leurs arbustes épineux qui découragenet les prédateurs, elles constituent un habitat propice pour la nidification de la faune comme les Pies-grièches dont les effectifs diminuent. Attention, une haie n'est véritablement utile que si elle est diversifiée et connectée aux autres haies. Un corridor végétal seul ne permettra pas à la faune de se déplacer et une trou de quelques mètres entre deux arbres peut rebuter certaines espèces comme le Petit Rhinolophe, qui utilise la haie pour chasser et se déplacer.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau migrateur qui arrive dans nos régions dès la fin avril pour se reproduire. Elle est reconnaissable à son masque noir et son bec crochu. De la taille d'un moineau, elle se nourrit principalement d'insectes, mais aussi de petits vertébrés comme des lézards ou des campagnols qu'elle empale sur les épines de buissons ou les barbelés.
Pour lutter contre l'érosion et préserver cette flore riche, on retrouve sur le rougier un maillage de haie permettant de retenir l'eau et le sol. Outre ces fonctions agronomiques, les haies ont également un rôle écologique. D'une part, ce sont zones d'alimentation variées dont les fleurs vont profiter aux insectes pollinisateurs et le fruits aux oiseaux et aux mammifères. Grâce à leurs arbustes épineux qui découragenet les prédateurs, elles constituent un habitat propice pour la nidification de la faune comme les Pies-grièches dont les effectifs diminuent. Attention, une haie n'est véritablement utile que si elle est diversifiée et connectée aux autres haies. Un corridor végétal seul ne permettra pas à la faune de se déplacer et une trou de quelques mètres entre deux arbres peut rebuter certaines espèces comme le Petit Rhinolophe, qui utilise la haie pour chasser et se déplacer.
La Pie-grièche écorcheur est un oiseau migrateur qui arrive dans nos régions dès la fin avril pour se reproduire. Elle est reconnaissable à son masque noir et son bec crochu. De la taille d'un moineau, elle se nourrit principalement d'insectes, mais aussi de petits vertébrés comme des lézards ou des campagnols qu'elle empale sur les épines de buissons ou les barbelés.
Les pelouses seches
Présentation
Les pelouses sèches sont des formations végétales rases composées essentiellement de graminées ou d'orchidées. Ce sont des milieux à fort intérêt patrimonial mais fragile. Leur pérennité n'est possible que par le maintien d'un pâturage extensif qui limite la fermeture du milieu.
Les pelouses sèches sont des formations végétales rases composées essentiellement de graminées ou d'orchidées. Ce sont des milieux à fort intérêt patrimonial mais fragile. Leur pérennité n'est possible que par le maintien d'un pâturage extensif qui limite la fermeture du milieu.

Côté Faune
Bien qu'on la retrouve en France sur des habitats diversifiés, la Coronelle girondine fréquente les terrains plutôt chauds et secs. C'est une petite couleuvre au dos et aux flancs bruns à gris parfois rosés. Elles a des tâches sombres tout le long du corps et un bandeau noir sur les yeux.
Le Lézard ocellé est le plus grand lézard de France. Il est reconnaissable à sa couleur générale verte ponctuée de noir et de jaune sur le dos et des tâches bleues caractéristiques alignées sur les flancs. Dans le département, on le retrouve quasi exclusivement sur les zones ouvertes sèches comme les pelouses de Montlaur. Si les populations de Lapin de garenne sont maintenues, le Lézard ocellé, qui aime fréquenter les garennes, ne s'en portera que mieux.
Mais rassurez-vous, bien qu'impressionnants, ces deux reptiles protégés et rares en Aveyron sont inoffensifs !
Bien qu'on la retrouve en France sur des habitats diversifiés, la Coronelle girondine fréquente les terrains plutôt chauds et secs. C'est une petite couleuvre au dos et aux flancs bruns à gris parfois rosés. Elles a des tâches sombres tout le long du corps et un bandeau noir sur les yeux.
Le Lézard ocellé est le plus grand lézard de France. Il est reconnaissable à sa couleur générale verte ponctuée de noir et de jaune sur le dos et des tâches bleues caractéristiques alignées sur les flancs. Dans le département, on le retrouve quasi exclusivement sur les zones ouvertes sèches comme les pelouses de Montlaur. Si les populations de Lapin de garenne sont maintenues, le Lézard ocellé, qui aime fréquenter les garennes, ne s'en portera que mieux.
Mais rassurez-vous, bien qu'impressionnants, ces deux reptiles protégés et rares en Aveyron sont inoffensifs !

Chassons les idées reçues
Les reptiles ont souvent bien mauvaise réputation. Pourtant, ils ont une place importante dans la chaîne alimentaire et dans l'équilibre naturel : ils se nourrissent d'insectes, d'oisillons, de petits mammifères ou encore d'autres reptiles. Ce sont des espèces fragiles qui sont menacées par la circulation routière, la destruction de leur habitat mais aussi par des destructions volontaires liées à une manque de connaissances ou des sensibilisation.
Les reptiles ont souvent bien mauvaise réputation. Pourtant, ils ont une place importante dans la chaîne alimentaire et dans l'équilibre naturel : ils se nourrissent d'insectes, d'oisillons, de petits mammifères ou encore d'autres reptiles. Ce sont des espèces fragiles qui sont menacées par la circulation routière, la destruction de leur habitat mais aussi par des destructions volontaires liées à une manque de connaissances ou des sensibilisation.

Côté Flore
Dans le rougier de Montlaur prospère naturellement une flore riche en espèces ... méditerranéennes ! Les pelouses sèches le prouvent bien. On y observe par exemple une multitude de trèfles comme le Trèfle étoilé dont les fruits, une fois murs, s'ouvrent en petite étoile rouge à 5 branches pour libérer leurs graines. Le Trèfle de Cherler porte de petites inflorescences rondes et velues, alors que celles du Trèfle pied-de-lièvre sont longues et duveteuses. Les graminées y sont également bien représentées, comme le Brome rougeâtre ou l'Elyme tête-de-méduse dont les longues barbes deviennent sinueuses en séchant, rappelant les serpents portés par la tête de la Méduse grecque. Ces plantes ne sont connues qu'ici en Midi-Pyrénées. Là où ces pelouse ont tendance à s'embroussailler prospèrent le Thym et le Poirier à feuilles d'amandier. Plus localement apparaissent le Genêt scorpion et le Ciste à feuilles de laurier.
Dans le rougier de Montlaur prospère naturellement une flore riche en espèces ... méditerranéennes ! Les pelouses sèches le prouvent bien. On y observe par exemple une multitude de trèfles comme le Trèfle étoilé dont les fruits, une fois murs, s'ouvrent en petite étoile rouge à 5 branches pour libérer leurs graines. Le Trèfle de Cherler porte de petites inflorescences rondes et velues, alors que celles du Trèfle pied-de-lièvre sont longues et duveteuses. Les graminées y sont également bien représentées, comme le Brome rougeâtre ou l'Elyme tête-de-méduse dont les longues barbes deviennent sinueuses en séchant, rappelant les serpents portés par la tête de la Méduse grecque. Ces plantes ne sont connues qu'ici en Midi-Pyrénées. Là où ces pelouse ont tendance à s'embroussailler prospèrent le Thym et le Poirier à feuilles d'amandier. Plus localement apparaissent le Genêt scorpion et le Ciste à feuilles de laurier.
Les parcelles cultivees

Présentation
Depuis plusieurs décennies, les agriculteurs de Montlaur travaillent des parcelles de céréales. Lorsque des pratiques agricoles extensives et raisonnées se perpétuent, ces champs cultivés peuvent abriter une biodiversité remarquable qui peut s'avérer utile aux agriculteurs et à l'équilibre du territoire.
Côté Faune
Deux espèces de rapaces survolent fréquemment les prairies cultivées ou les landes naturelles : le Busard cendré et le Busard Saint-Martin. Vous remarquerez facilement ces oiseaux au vol gracieux, rasant les champs à la recherche de campagnols et autres mulots.
Ces oiseaux qui ont la particularité de nicher à même le sol sont menacés en raison de la diminution de leur habitat naturel. Il s'installent alors de plus en plus dans les parcelles cultivées. A la saison des fauches, les oeufs ou les jeunes encore incapables de s'envoler, se retrouvnt alors souvent pris au piège des engins agricoles.
Heureusement, des solutions existent pour sauver les nids de ces alliés utiles aux agriculteurs, capables de manger plusieurs milliers de rongeurs par an ! Alors si vous trouvez un nid de busard, n'hésitez pas à contacter la LPO Aveyron.
Depuis plusieurs décennies, les agriculteurs de Montlaur travaillent des parcelles de céréales. Lorsque des pratiques agricoles extensives et raisonnées se perpétuent, ces champs cultivés peuvent abriter une biodiversité remarquable qui peut s'avérer utile aux agriculteurs et à l'équilibre du territoire.
Côté Faune
Deux espèces de rapaces survolent fréquemment les prairies cultivées ou les landes naturelles : le Busard cendré et le Busard Saint-Martin. Vous remarquerez facilement ces oiseaux au vol gracieux, rasant les champs à la recherche de campagnols et autres mulots.
Ces oiseaux qui ont la particularité de nicher à même le sol sont menacés en raison de la diminution de leur habitat naturel. Il s'installent alors de plus en plus dans les parcelles cultivées. A la saison des fauches, les oeufs ou les jeunes encore incapables de s'envoler, se retrouvnt alors souvent pris au piège des engins agricoles.
Heureusement, des solutions existent pour sauver les nids de ces alliés utiles aux agriculteurs, capables de manger plusieurs milliers de rongeurs par an ! Alors si vous trouvez un nid de busard, n'hésitez pas à contacter la LPO Aveyron.
Côté Flore
La mise en oeuvre de pratiques agricoles peu intensives, permet aux parcelles cultivées d'accueillir des nombreuses fleurs sauvages. Les plantes compagnes des cultures de céréales sont appelées plantes messicoles, littéralement "habitantes des moissons". Elles vivent au rythme des plantes cultivées : fleurissant à la fin du printemps, elles libèrent leurs graines en été pour germer à l'automne suivant. Parfois éclatantes, comme le Bleuet ou l'Adonis goutte-de-sang, parfois discrètes comme l'Androsace des champs, elles offrent nourriture et refuge aux insectes pollinisateurs et à ceux qui luttent naturellement contre les maladies des cultures. Elles sont le premier maillon d'une chaîne alimentaire particulière aux espaces cultivés et participent ainsi au maintien de la biodiversité dans les champs. |
Le Cératocéphale en faux est une espèce des moisson de la région méditerranéenne qui était autrefois assez répandue dans le sud de l'Aveyron. Au cours des cinquante dernières années, les populations de cette petite plante ont très fortement diminué. Aujourd'hui, elle n'est plus connue pour tout Midi-Pyrénées, que d'une seule localité située dans le Rougier de Montlaur. |
LA FAUNE ET LA FLORE DU DOURDOU

Côté Faune
Les peuplements de poissons du Dourdou dépendent des conditions de vie de l'amont vers l'aval du cours d'eau. A Montlaur, 14 espèces ont été recensées. C'est le domaine de prédilection du Barbeau fluviatile et du Goujon qui tirent profit de la grande richesse en invertébrés aquatiques de ce secteur.
Le groupe des Libellules illustre bien la diversité et la valeur de ce site. Dans le département, 2 espèces sont présentes uniquement sur le bassin du Dourdou : l'Agrion bleuissant, l'une des libellules les plus rare de notre pays et dont la présence dépend du maintien de la dynamique fluviale, et le Sympétrum du Piémont, plutôt lié aux canaux d'irrigation. Deux autres espèces présentes sont protégées au niveau national et ont une forte valeur patrimoniale : la Cordulie splendide et la Cordulie à corps fin. Enfin, l'une des quelques petites populations de Caloptéryx hémorroïdal connues dans l'Aveyron est localisée à Montlaur !
La richesse et la configuration des ses bords, font du Dourdou un cours d'eau également favorable à l'installation des oiseaux. Le Cincle plongeur peut par exemple nicher sous les ponts ou dans des tours de murs. Il se nourrit d'insectes terrestres et aquatiques, de mollusques, de têtards ou d'oeufs de poissons qu'il capture à la surface de l'eau ou au fond de l'eau. Le Martin-pêcheur d'Europe lui se nourrit principalement de petits poissons qu'il surprend depuis son promontoire puis qu'il assomme sur une branche avant consommation. Ce piscivore niche dans une chambre située au bout d'une galerie de 60 cm de long creusée dans des berges abruptes. Le Guêpier d'Europe, oiseau migrateur, est présent sur les berges du Dourdou de mai à août. Le substrat sablonneux qu'elles proposent lui permet de creuser une galerie de 1 à 2 mètres au bout de laquelle il fera son nid. Grégaire, il niche en colonie de quelques dizaines d'individus et se nourrit principalement de guêpes, d'abeilles, ou encore de papillons et de libellules.
Les peuplements de poissons du Dourdou dépendent des conditions de vie de l'amont vers l'aval du cours d'eau. A Montlaur, 14 espèces ont été recensées. C'est le domaine de prédilection du Barbeau fluviatile et du Goujon qui tirent profit de la grande richesse en invertébrés aquatiques de ce secteur.
Le groupe des Libellules illustre bien la diversité et la valeur de ce site. Dans le département, 2 espèces sont présentes uniquement sur le bassin du Dourdou : l'Agrion bleuissant, l'une des libellules les plus rare de notre pays et dont la présence dépend du maintien de la dynamique fluviale, et le Sympétrum du Piémont, plutôt lié aux canaux d'irrigation. Deux autres espèces présentes sont protégées au niveau national et ont une forte valeur patrimoniale : la Cordulie splendide et la Cordulie à corps fin. Enfin, l'une des quelques petites populations de Caloptéryx hémorroïdal connues dans l'Aveyron est localisée à Montlaur !
La richesse et la configuration des ses bords, font du Dourdou un cours d'eau également favorable à l'installation des oiseaux. Le Cincle plongeur peut par exemple nicher sous les ponts ou dans des tours de murs. Il se nourrit d'insectes terrestres et aquatiques, de mollusques, de têtards ou d'oeufs de poissons qu'il capture à la surface de l'eau ou au fond de l'eau. Le Martin-pêcheur d'Europe lui se nourrit principalement de petits poissons qu'il surprend depuis son promontoire puis qu'il assomme sur une branche avant consommation. Ce piscivore niche dans une chambre située au bout d'une galerie de 60 cm de long creusée dans des berges abruptes. Le Guêpier d'Europe, oiseau migrateur, est présent sur les berges du Dourdou de mai à août. Le substrat sablonneux qu'elles proposent lui permet de creuser une galerie de 1 à 2 mètres au bout de laquelle il fera son nid. Grégaire, il niche en colonie de quelques dizaines d'individus et se nourrit principalement de guêpes, d'abeilles, ou encore de papillons et de libellules.
Côté Flore
Bénéficiant d'un climat relativement sec ponctué de précipitations torrentielles, le Rougier de Camarès est parcouru par une réseau de cours d'eau assez important, illustré ici par la vallée du Dourdou.
Dans cette plaine alluviale, les ripisylves, bandeaux de végétation de plusieurs mètres de large le long du cours d'eau, accueillent différentes essences d'arbres, dont divers saules. On y rencontre par exemple le Saule à feuilles étroites qui se reconnaît à ses feuilles enroulées sur les bords et dont les faces inférieures blanchâtre font penser à du coton. Vous pourrez reconnaître d'autres arbres comme l'Aulne glutineux, le Frêne élevé et le Peuplier noir.
Bénéficiant d'un climat relativement sec ponctué de précipitations torrentielles, le Rougier de Camarès est parcouru par une réseau de cours d'eau assez important, illustré ici par la vallée du Dourdou.
Dans cette plaine alluviale, les ripisylves, bandeaux de végétation de plusieurs mètres de large le long du cours d'eau, accueillent différentes essences d'arbres, dont divers saules. On y rencontre par exemple le Saule à feuilles étroites qui se reconnaît à ses feuilles enroulées sur les bords et dont les faces inférieures blanchâtre font penser à du coton. Vous pourrez reconnaître d'autres arbres comme l'Aulne glutineux, le Frêne élevé et le Peuplier noir.